Les études réalisées sur la création d’entreprise montrent que parmi les causes de défaillance des entreprises nouvelles, deux sont particulièrement significatives :
- Les points clés à surveiller
- Les principes de gestion à observer
des charges fixes trop élevées par rapport au chiffre d’affaires, une méconnaissance des prix de revient, des amortissements, frais généraux et frais de personnel trop élevés, etc.
Pour donner à l’entreprise un maximum de chances de réussite, il est donc très important de surveiller, en permanence un certain nombre de points-clés et d’observer des principes de gestion.
Les points clés à surveiller
Quels facteurs absolument indispensables à la réussite future faut-il surveiller ? Il s’agit des points forts essentiels, des facteurs clés de succès.
A quelles causes éventuelles d’échec (point faibles) faut-il être particulièrement attentif ?
– Efficacité commerciale |
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– Qualité |
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– Trésorerie – Frais fixes – Investissements |
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– Relance clients |
Les principes de gestion à observer
A noter : si vous démarrez seul, il n’est peut être pas utile de louer des locaux professionnels. Dans certaines situations, vous pouvez exercer votre activité à domicile. Si le besoin de local est indispensable à l’exercice de votre activité, lespépinières d’entreprises et les espaces de coworking offrent des locaux professionnels à des tarifs avantageux et permettent notamment la mise en réseau des chefs d’entreprises présents dans l’infrastructure.
Avoir une bonne connaissance de ses prix de revient
Ne pas prêter suffisamment attention à l’ensemble des coûts comporte de nombreux risques :
– le risque de ne pas chercher à les réduire,
– le risque de pas prendre conscience d’une détérioration de la situation financière de l’entreprise,
– le risque de fixer un prix trop bas qui ferait vendre à perte.
Les équipements et le besoin en fonds de roulement sont deux éléments à surveiller et à maîtriser tout particulièrement en période de croissance.
Il est prudent de ne pas se laisser séduire par des marchés trop importants, « l’affaire du siècle », qui , en bousculant les prévisions, peut entraîner la défaillance de l’entreprise car trop difficile à assimiler en période de lancement.
De même il faut éviter d’anticiper des investissements prévus à une phase ultérieure de développement, mais inopportuns pour le moment. Cela risquerait d’alourdir le compte de résultat par des charges fixes telles que des amortissements trop importants ou des frais de personnel supplémentaires.
Surveiller les postes « clients » et « fournisseurs »
Quelques règles simples à suivre :
Veiller à tenir les délais de règlement accordés à la clientèle. Il convient, dans la mesure du possible, d’éviter d’accorder des délais supplémentaires, sans avoir pris soin, préalablement, d’en calculer le coût et l’incidence sur la trésorerie.
Plus les délais-clients sont allongés, plus le besoin en fonds de roulement augmente !
Il existe toujours une « mauvaise bonne raison » pour consentir aux clients un paiement plus tardif. Or l’expérience prouve que l’entreprise la plus laxiste avec ses clients recueille la plus mauvaise clientèle.
S’organiser pour facturer très rapidement. Une mauvaise organisation interne peut retarder la facturation de quelques jours, créant ainsi des « crédits invisibles », qui eux-aussi génèrent des décalages de trésorerie.
Mettre en place un système de « relance-client » pour suivre, de manière efficace, sur un échéancier, ceux qui « oublient » de payer à l’échéance.
Vérifier les délais de livraison des fournisseurs en essayant de diversifier les sources d’approvisionnement.
Enfin, et selon le type d’activité exercé, surveiller la santé financière des fournisseurs stratégiques, pour éviter des ruptures d’approvisionnement, ainsi que celle de certains gros clients pour réduire, autant que possible, les impayés.
Contrôler la qualité
En effet, l’image de départ donnée par l’entreprise à ses interlocuteurs est très importante car c’est celle qu’ils retiendront par la suite. Elle est le support de la confiance qui lui sera accordée, et si cette confiance est ébranlée, à un moment ou à un autre, il faut être conscient qu’il sera très difficile de la reconquérir.
Surveiller les stocks
– Un niveau de stocks en permanence supérieur constituerait une charge financière injustifiée.
– Un niveau inférieur provoquerait, quant à lui, une rupture de stock qui désorganiserait la production (stock de matières premières) et occasionnerait des retards de livraison aux clients.
Pour éviter toute anomalie, il faut contrôler régulièrement les quantités globales et les quantités de chaque produit,
– soit par un inventaire physique, que l’entreprise a l’obligation d’effectuer au moins une fois par an à la date de clôture du bilan, et qui consiste à vérifier sur place les quantités,
– soit par un inventaire comptable, établi de manière permanente grâce au fichier stock.
Un nouveau chef d’entreprise pourra être tenté d’acheter en quantité plus importante que nécessaire pour obtenir un prix d’achat unitaire plus faible. Cela peut être dangereux car un « sur-stockage » :
– augmente le besoin en fonds de roulement,
– augmente les frais financiers,
– occasionne un dépassement du stock-outil,
– pose des problèmes physiques de stockage,
– augmente le risque de se retrouver avec un stock inutilisable dû à d’éventuelles modifications des produits fabriqués ou des composants achetés.
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