Facturation électronique : le rappel des faits
Si l’envoi de factures électroniques vers les acheteurs publics est déjà obligatoire pour toutes les entreprises depuis le 1er janvier 2020 via la plateforme Chorus Pro, une nouvelle étape sera franchie dès le 1er janvier 2024.
La facture électronique n’est pas une facture papier qui aurait été scannée – on parle alors de facture dématérialisée – mais un document créé, envoyé et archivé exclusivement sous forme électronique. Pour être valable, elle doit respecter des caractéristiques techniques : comprendre un certain nombre d’informations obligatoires et avoir été créée dans un format reconnu – en l’occurrence Factur-X en France. Lors de l’envoi, ce n’est pas une image (un fichier PDF) que l’on adresse à son débiteur, mais des informations reconnues par la plateforme sur laquelle est déposée la facture électronique – Le Portail Public de Facturation (PPF) ou une Plateforme de Dématérialisation Partenaire (PDP) .
Le basculement vers la facture électronique présente bien des avantages pour les entreprises. Au premier chef, l’intérêt est financier : le coût de traitement d’une facture électronique n’est que de 40 à 50 centimes quand celui d’une facture papier est compris entre 8 et 15 euros selon les études. La facture électronique se transmet rapidement, ce qui contribue à réduire les délais et les éventuels retards de paiement. Son cheminement dans l’entreprise est plus fluide et traçable de bout en bout. Stockée sur le Cloud, elle est accessible à tous les collaborateurs concernés où qu’ils se trouvent.
La facture électronique entre dans le quotidien de toutes les entreprises très bientôt : dès le 1er janvier 2024, toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, devront être en capacité de recevoir des factures électroniques. En ce qui concerne l’émission de factures, les grandes entreprises sont concernées dès cette date ; les entreprises de taille intermédiaire le 1er janvier 2025 et les TPE – PME le 1er janvier 2026.
Le basculement vers la facturation électronique est une nouvelle étape dans le processus de simplification administrative voulu par l’État. Pour celui-ci, c’est également une opportunité de mieux encadrer le prélèvement de la TVA¹ et de suivre en temps réel la santé économique des entreprises. Bénéfique pour l’environnement dans la mesure où elle met fin à l’envoi papier des quelque 2 milliards de factures échangées chaque année par les opérateurs français, la facturation électronique est une avancée majeure vers la digitalisation des entreprises, sujet sur lequel la France accuse encore du retard.
Dans ce contexte, les entreprises ont tout intérêt à anticiper la facture électronique obligatoire et à se poser les bonnes questions sur leur organisation et leur gestion.
Une étape dans le processus de digitalisation des entreprises
La transformation digitale est une réalité dans de très nombreuses entreprises. Elle n’est surtout pas réservée aux grandes sociétés. Des solutions existent qui simplifient la gestion, la comptabilité, le pilotage d’une organisation. Associées à un Cloud, elles permettent à une entreprise de sécuriser ses données et de basculer dans l’ère du travail collaboratif à distance.
Par-delà la facture proprement dite, c’est la gestion des flux entrants et sortants qui est en jeu. La bonne gestion de ces derniers est l’un des tout premiers leviers permettant un meilleur pilotage de sa trésorerie. Facturer sans délai et sans erreur, suivre rigoureusement les échéances, anticiper les règlements, faciliter le paiement sont autant de leviers qui permettent à une entreprise de rester en bonne santé et de faire face à une crise ou à un besoin soudain de liquidités.
La mutation numérique est synonyme d’efficacité et de performance accrues. Selon une étude McKinsey France, les entreprises ayant réussi ce processus sont susceptibles de voir leur résultat opérationnel progresser de 40 % alors que celles qui n’auront pas réussi à s’adapter au numérique risquent de voir le leur s’affaisser de 20 %.
Sage, expert des factures électroniques
Sage est un partenaire de choix pour basculer vers la facturation électronique. Comme sur l’ensemble des sujets relatifs à la gestion et à la comptabilité, les experts Sage accompagnent, dans la proximité, les dirigeants et les managers dans les mutations nécessaires à la croissance de leur entreprise.
S’il est un spécialiste, c’est qu’il travaille depuis de nombreuses années avec l’ensemble des acteurs du sujet : Inspection générale des finances, association Simplification et dématérialisation des données sociétés (SDDS), Confédération des PME… Sage a même été le premier éditeur à rejoindre le Forum national de la facture électronique et des marchés publics électroniques (FNFE-MPE), pour contribuer aux travaux sur la mise en place du standard Factur-X. Lors des réunions de ces différentes instances, Sage propose des solutions simplifiant la vie des entreprises et défend les intérêts de ces dernières. Cette position au plus près des instances décisionnaires permet à Sage de concevoir les solutions de demain avec une grande réactivité.
En conclusion, le passage à la facturation électronique entre 2024 et 2026 constitue une opportunité pour les entreprises de sauter le pas de la digitalisation. Cette mutation doit être accompagnée : Sage propose des solutions adaptées permettant une transition en douceur vers une dématérialisation de l’ensemble des flux entrants et sortants de l’entreprise.
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